Consommer moins pour consommer mieux et durablement !

Nous avons récemment été rappelés à l’ordre par un virus dans notre rapport obscène à la surconsommation, surproduction, délocalisation, mondialisation, déforestation etc…

Désormais tout est lié et si certains pouvaient encore faire l’autruche en 2019 sur les conséquences de nos modes de vie – comme si la crise environnementale n’était pas notre priorité – en 2020, même le plus libéral de nos concitoyens ne pourra plus afficher son déni.

Le grand défi donc sera d’encourager la qualité plus que la quantité, de consommer moins mais mieux et durablement … Comme du temps de nos grands-parents en fait, mais avec nos avancées technologiques en plus !

Parce que le digital a également un coût écologique !

La production de l’énergie non renouvelable utilisée pour Internet émet autant de gaz à effet de serre que l’aviation. A titre d’exemple, réduire de 10% l’envoi de courriels incluant systématiquement deux collègues au sein d’une entreprise de 100 personnes permet un gain d’environ une tonne équivalent CO2 sur l’année, soit un vol aller-retour Paris/New-York !

Et tout comme la réunionnite affecte certaines entreprises, la formationnite fait parfois des émules.

Comment aider la formation à mettre un peu d’efficacité dans son contenu digital ?

  • En évitant, par exemple, de confondre formation et information sous prétexte de créer du rapid learning.
  • En cernant dans sa réalité de terrain le public cible pour éviter décalage et ineptie.
  • En mutualisant les projets de formation au lieu de les décliner séparément.
  • Ou encore en choisissant le format adapté à l’objectif pédagogique… pas le plus beau, pas le moins cher, mais le plus pertinent !

Bref, en cessant de dépenser les budgets internes à gaver ses apprenants pour rien. Parce que si leur énergie est renouvelable, elle n’en est pas moins précieuse … prenons-en soin !