De page lasse parfois, l’écrit vain s’évapore sous la main
Et la supplique sonore encombre le cri sourd
Lourde tâche que vomir son effort dans l’amour
Et la mort
L’âge passe
Des filets d’or parfois aux accords
Bercent de ce point d’essence l’infini minuscule
Sans trace
Et entre deux errances, mille marécages immondes
A la phrase tenace
Et qui parfois succombe de rage
De dégoût, et s’agace
Et se racle de honte
Mais ses mots sont le diacre, sa foi, une fronde
Sans cesse à la tâche, créateur,
En quête de la blanche
Un ange passe
Et la page s’ensemence
D’onde.